À bord de l’A321 vers Beijing
Avant de vous raconter nos mésaventures avec l’aéroport de Phnom Penh, je reviens sur les quelques jours passés dans la capitale cambodgien.
Nous sommes retournés à l’hôtel on nous avions séjourné lors de notre première étape au Cambodge. Nous avions allégé nos sacs de quelques affaires et laissé l’ordinateur, que je compte bien faire réparer en France.
Nous un profitons pour passer la soirée en compagnie de Pierre, mon cousin, ainsi que son amie Alexa. Ils sont installés depuis 4 ans à Phnom Penh et ne semblent pas envisager de revenir vivre en France. C’est fou de faire autant de kilomètres pour connaître un peu mieux sa famille. Damien terminera la soirée avec eux pour assister à la demi-finale France Belgique. ici le match et à 1h du matin. Autant dire que la nuit fut courte. Vive la France !
le lendemain , nous avons rendez-vous à Arey Ktsar, chez Jennyfer et Camille, que nous avions rencontrer à la guesthouse les Manguiers. Maëlle est pressée de retrouver sa copine Maëva. Nous embarquons sur le bac pour traverser le Mékong, environ 15 minutes, et nous voici dans un village avec ses routes en terre, très loin de l’activité urbaine de la capitale. Ils louent une grande maison ainsi que l’immense domaine de 7 hectares à un oncle éloigné de Camille.
Autour d’un barbecue, nous discutant de voyage , d’expérience , de leur vie ici avec ses avantages et ses inconvénients. Pendant ce temps les enfants à compliment terrain de jeu. La journée défile rapidement et nous rejoignons notre chambre d’hôtel ainsi que la circulation de la ville.
C’est là que ça commence à se gâter.
Pour faire bref, nous devions prendre un premier vol pour Pékin le 12 juillet à 7h. Mais nous n’avons jamais pu monter à bord car le vol avait une escale en Chine avant d’atteindre Pékin, du coup nous ne pouvions plus profiter de l’autorisation de se 72h sur le territoire chinois sans visa.
Pour ça il faut trouver un vol direct. Le vol de 8h nous passe sous le nez faute de suffisamment de dollars dans les poches.
Nous achetons donc sur internet les billets pour le vol de 8h du lendemain, qui soit disant est direct.
Nouveau réveil aux aurores et rebelote, toujours impossible de monter à bord, le vol à en réalité une escale à Guangzhou en Chine.
Nous tentons de rester le plus calme possible, d’envisager toutes les solutions possibles, et je vous laisse imaginer les discussions dans une sorte de dialecte anglais.
Résultats, nous devons retourner dans le centre de Phnom Penh à l’agence de la compagnie aérienne pour qu’ils changent nos billets à la date suivante, car “ok for tomorrow ».
Nous comprenons que les 72 heures sont uniquement valables pour les vols directs sur certaines villes chinoises, et lorsqu’il y a une escale ou un transit, l’autorisation descend à 24 heures.
Nous sommes aujourd’hui le 14 juillet, jours de fête en France, et nous sommes dans l’avion ! Youpi !
Après un troisième réveil à 5h, il a fallu discuter pendant 40 bonnes minutes et recommencer l’histoire depuis le début. Cette fois le problème était que nous n’avions pas acheté tous les billets avec la même compagnie aérienne entre Phnom Penh- Beijing et Beijing – Paris.
Finalement nous pouvons nous enregistrer et gravir les escalators qui nous narguent depuis 3 jours.
L’hôtesse à l’accueil nous fait un petit signe pour nous dire au revoir. Et oui c’était trop beau pour que ça se termine comme ça avait commencé. Une fois dans l’avion, on sait bien que ce sont les aléas du voyage et que cette expérience s’ajoute à celles vécuent tout au long de l’année.
À l’heure qu’il est nous ne savons pas trop si nous aurons l’autorisation de sortir de l’aéroport de Pékin. Une chose est sûre, pendant les 6 heures de transit nous n’aurons qu’un aperçu éclair et vu du ciel de l’Empire du milieu, même l’aéroport et ses couloirs conservent leurs secrets.
On avoue tout de même que nos six mois en Asie nous ont permis de nous faire une petite idée des Chinois, et nous ne regrettons pas plus que ça de ne pouvoir rester plus longtemps. Hasard ?