Le 20 septembre sur les coups de 7h, nous arrivons à Cochabamba. Ville assez importante qui a eut son boom économique et qui ressemble à une ville européenne avec ses grandes avenues et ses immeubles de 30 étages. Mes souvenirs de Bolivie d’il y a 15 ans, sont loin de cette image de ville en pleine croissance.
Après quelques recherches infructueuses, comme l’office de tourisme, un hôtel, le centre de migration, nous mettons de côté le Lonely Planet qui nous semble plus très à jour et nous nous fions à l’application Map.me. Vive la technologie !
Une balade dans le centre pour trouver le centre de migration car notre visa pour la Bolivie arrive à échéance. Contrairement au Pérou où nous avons bénéficié de 60 jours, la Bolivie nous en offrait 30.
Puis nous trouvons un parc avec de gigantesques toboggans pour que les filles se défoulent un peu. L’endroit est connu des écoliers qui se retrouvent après les cours. Une descente aura été fatale à Maëlle. Elle ne nous a rien dit sur le coup, c’est seulement le lendemain en se réveillant que nous avons aperçu une belle bosse sur le front. De jour en jour, cette bosse est descendue le long de son nez, ce qui lui a valu le surnom d’avatar, puis sous les yeux avec de vraies cernes de boxeuses.
Après une nuit dans des lits et non des sièges de bus, nous attaquons les devoirs et retournons au terminal de bus pour quitter les plaines et la chaleur. 4h (enfin plutôt 6h) de trajet où nous retrouvons les montagnes arides et désertiques pour faire une étape à Oruro.