Le 4 novembre approche et une fois de plus il nous faut quitter cet endroit paisible.
Nous continuons notre descente vers le sud, après 5h ou 6h de bus nous arrivons à Motévidéo, capitale de l’Uruguay.
Difficile de trouver un taxi qui accepte de nous prendre tous les 5, les lois sont les lois, mais à 100m, en dehors du terminal il n’y a pas de problème.
Nous nous dirigeons dans le centre vers la chambre réservé avec Airbnb, et arrivons en même temps qu’Alfonso parti acheter un matelas supplémentaire. Il a beau être très sympa et plutôt beau garçon, la chambre est vraiment minuscule et on ne peut pas dire qu’il soit le roi de la propreté. Un lit superposé restera en kit sur le côté de la chambre, car la chambre n’est pas assez grande pour pouvoir le monter, ou une grosse flegme plane dans l’air… Nous nous contenterons d’un lit et 2 matelas au sol (Pas la meilleure nuit).
Il n’est que 15h30, nous partons donc faire un tour dans le centre-ville. Nous sommes samedi et pourtant tous les magasins sont fermés, sauf un glacier… Alfonso nous expliquera plus tard dans le soirée, qu’en Uruguay quasiment personne ne travaille le samedi et dimanche.
Après avoir longé le gigantesque port et ses grandes grues de chargement, nous arrivons aux halles abritant plusieurs restaurants. Juste le temps de boire un coup avant que ce grand marché ferme ses portes à 18h. Le seul endroit positif que nous retiendrons de cette capitale.
Nous retournons à notre dortoir avant de ressortir manger dans un autre marché qu’on nous avait indiqué. Mais il s’avère que se sont de très grandes halles aménagées en galerie commerciale. Demi-tour illico pour trouver une brasserie un peu plus loin. Il est tard, Maëlle s’endort sans même touché à sa pizza.
Nous décidons de ne rester qu’une seule nuit dans cette ville fantôme et de rejoindre Colonia de Sacramento le plus vite possible.