Punta del Diablo

Nous quittons l’alojamiento de Rio Grande avec joie (un chat est entré dans notre chambre par la fenêtre et ne pouvait plus sortir, il était 2h00 du matin, et l’odeur désagréable empestait toujours autant la pièce de 6 m²).
Nous partons donc à 7h00, et une fois n’est pas coutume, le passage de la frontière est très rapide, et j’ai juste le temps de changer un peu d’argent à Chuy avant de remonter dans un autre bus pour Punta del Diablo.
Le bus nous descend d’ailleurs juste en face d’un hostal (petite maisonnette) qui nous convient très bien.

En descendant à la plage, on tombe nez à nez avec un cadavre de baleine en décomposition (vue l’odeur putride, elle doit être là depuis un bon moment…
Face à la mer, les dunes de sable derrière nous sont magnifiques. Les filles s’amusent à créer des toboggans et récupèrent ce que la mer a vomit pour jouer à la dînette.

Le soir le Barbecue est un régal.

Le lendemain, après le futur pour Romane, les sons RA RI RO pour Maëlle, maths et grammaire pour Camille, nous montons dans le bus pour Santa Teresa (Parc national).
Depuis l’entrée, une TRES longue avenue bordée d’arbres nous emmène en son antre, et une fois tous découragé par cette longue marche, nous tombons sur une serre magnifique, digne de films de science fiction : MAGNIFIQUE (je ne sais pas si les photos en rendront bien compte). Au détour d’un souterrain à l’intérieur de la serre, nous rempruntons un chemin de passerelles de bois, pour finalement pique-niquer sous une rotonde au milieu d’un lac. l’endroit nous fait oublier toutes les courbatures.
Suite de la balade via une grande ferme-zoo, où les filles évitent un gros dindon agressif pour jouer avec les balançoires et autres ponts de singes.

On termine la balade par la forteresse qui domine toute la pointe de la péninsule. 6 km de marche en autant d’heures, nous rentrons pour l’asado.

Le jour suivant malgré le vent et les nuages nous partons pour une cabalbata à travers les dunes. Chacun son cheval sauf Maëlle qui est avec mag. Les filles sont enchantées quand les chevaux partent au galop sur la grande plage, après avoir évité les branches basses des arbres où nichent des petites perruches dans des nids géants.
La sortie, la plus belle et agréable pour Mag (les selles étaient rembourrées de peau de mouton bien épaisses) se termine une nouvelle fois par un assado.

Dernière sortie : Cabo Polonio, petit village de pêcheurs qui me fait penser à l’île d’Arz, et à Gillou, avec toutes ses cabanes en palettes, sauf que pour y arriver depuis la voie terrestre, il nous faut monter dans des véhicules hors normes pour traverser les dunes de sables (seul chemin autorisé).
Ici, des colonies de lions de mer posent au soleil devant les quelques touristes présents (la saison commence en décembre).
La dernière nuit commence par un asado.

print