Après de courtes étapes le long de la côte est, nous rejoignons l’immense capitale thaïlandaise, où nous retrouvons Pierre et Mireille.
L’hôtel est situé en plein centre, magnifique petit-déjeuner et même une piscine, ce qui nous permet de visiter la plupart des sites à pied.
La ville est envahie de temples (il y en a autant que d’église à Paris), dorés, sculptés, décoration chargés, le tout pour nous en mettre plein la vue. Le portrait du roi est également présent partout (la frontière entre religion et politique est subtile, on est pas loin du culte de la personnalité) Mireille et Pierre aurons même l’occasion de l’apercevoir dans son cortège de voiture. La foule se rassemblait pour l’événement dans son plus beau costume.
Nous partons le plus tôt possible pour aller visiter le Grand palais et le temple du Bouddha émeraude (la maison du bouddha voyageur, celui qui accompagne Maëlle dans son sac), avant le pic de chaleur et la foule de touriste. A 8h45, nous ne sommes pas les seuls à avoir eu la même idée, et au bout d’une heure et demi, après avoir admiré les temples, les fresques, nous fuyons cette marée noire de touristes. Nous partons en direction du musée national pour essayer de découvrir l’histoire du Bouddha. Étonnamment, il n’y a presque personne, et nous retrouvons le reste de la famille sans nous être concerté.
Nous continuons ainsi notre découverte de cette étonnante capitale, le marché asiatique et ses échoppes de souvenirs pour touristes, ses klongs, de grands canaux sur lesquels de grands bateaux font office de taxi. L’eau est tellement infecte que tout le monde remonte la bâche quand deux bateaux se croisent pour ne pas être éclaboussé. La splendide maison de Jim Thomson et son jardin tropical. Le musée du Siam, ses écrans interactifs et ses costumes. Après ces bonnes journées de visite nous apprécions de pouvoir faire quelques brasse dans la piscine de l’hôtel.
Il fait une chaleur étouffante (environ 44°), même les thaïlandais le disent. Le dernier jour nous quittons l’île de Bangkok qui s’enfonce tout doucement. Enfin tout doucement, c’est 3 cm par an.
Nous sommes loin d’avoir pu visiter tous les quartier de la ville, mais nous pouvons déjà avoir un petit aperçu de ces différents contrastes qui cohabitent ensemble. Les palais et temples qui nous éclaboussent de leur richesse, et juste à côté, où dans une petite ruelle cachée, les maisons construites avec des planches de bois, qui tiennent par on ne sait quel miracle, avec le linge qui sèche un peu partout et ses habitants qui donnent vie à ses petits labyrinthe.