Ho Chi Minh Ville, la ville au mille gratte-ciel

Le trajet est long et la ville immense. L’appartement que j’ai loué est assez loin du centre, c’est une sorte de nouveau complexe à l’américaine avec une dizaine de tours de 49 étages. Chaque immeuble possède sa piscine, sa salle de sport, quelques boutiques au rez-de-chaussée.
Les filles sont ravies, l’appartement est « chic » et il y a une CUISINE!

Le lendemain, direction le centre-ville pour prolonger nos visas, réparer l’ordinateur et faire le circuit de 3-4 heures. La journée est assez mal partie, après avoir trouvé l’immigration, celle-ci nous dit qu’il faut faire ça avec une agence de voyage. Après avoir fait le tour de 3 agences, nous laissons tomber, les prix sont pour commencer de 88$ par personne, puis 120, et enfin plus de 200$… On arrête là.

Pour l’ordinateur commence un parcours un peu long, après avoir parcourus la ville du nord au sud, puis de l’est à l’ouest en taxi, les différents ateliers ne sont pas capable de le démonter et donc de le réparer. Il s’agit de la prise située sur l’écran pour recharger l’ordinateur. Et je soupçonne le deuxième atelier d’avoir fissuré le haut de l’écran. Mais comme ici ça ne se fait pas de montrer son mécontentement, je sers les dents et les remercie d’avoir essayé.
Après cette série d’échec, j’oubliais la recherche de livres pour enfants en français, nous tentons de faire la balade proposée dans le guide. Nous avons nettement réduit le parcours et nous nous sommes contenté du palais de la réunification. Immense palais assez contemporain de par son architecture et chargé d’histoire.
Nous repartons chez « nous », sans visas, sans ordinateur réparé, sans livres… Et je suis finalement assez contente de ne pas loger dans le centre, la circulation est infernale et pour traverser c’est vraiment en slalomant entre les motos.

Après 3 nuits dans notre petit nid au 17e étage, entre course en taxi, école, piscine et télé, nous redescendons sur le bitume attendre le mini bus qui vient nous chercher (s’il nous trouve) et nous amener au terminal de bus de la compagnie.
En Amérique du sud, chaque ville avait un terminal terrestre pour toutes les compagnies de bus. Ici, chaque compagnie possède son terminal et bien sûr ils sont tous éparpillés.

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