Le 19 juin 2018 à Siem Reap – Cambodge
Dernier jour avant les 11 ans de Camille. Ce matin, on a essayé de comprendre une partie de l’histoire de l’Asie du Sud-Est, via les différents sites archéologiques des pays traversés. De Borobudur à Angkor, en passant par la Thaïlande, le Myanmar, et le vietnam, ça reste très compliqué à assimiler pour les filles.
De mon côté, j’ai appris beaucoup sur la culture asiatique et elle est beaucoup moins nébuleuse qu’à notre arrivée en janvier…
Continent immense, marqué par les guerres et les déplacements de population, chaque région à son identité et sa propre culture.
Encore maintenant, les différents peuples à l’histoire et tradition différentes se retrouvent à cheval sur plusieurs pays, où les frontières ont été dessinées sur le papier et sans tenir compte des populations déjà installées (tout comme en Afrique ou en Amérique du Sud)… Chaque ethnie doit se conformer aux règles des pays reconnus, et essaie tant bien que mal de conserver son identité. À part en Birmanie où les musulmans sont chassés, la tolérance est palpable dans tous les pays… Entre bouddhisme, hindouisme, taoïsme, consumérisme, communisme, chrétiens et protestants, jésuites et musulmans, animistes…etc, les différentes religions cohabitent avec une forte dominante pour bouddha…
J’ai toujours autant de mal à comprendre une telle ferveur, mais je respecte. Tant qu’il n’y a pas d’intégrisme, même si je préfère les 10 minutes du son des cloches, le dimanche matin, plutôt que le long appel à la prière du mausolée ou les haut-parleurs des stupa à longueur de journée…
On a visité hier, pour la dernière fois, les temples et les vestiges du passé. C’est très beau, et comme dirait Camille :” la nature est vraiment plus belle sans les hommes!”
Et c’est vrai que de toutes les ruines qu’on a visité en 6 mois, les plus belles sont celles où la nature reprend ses droits, dévorant les constructions humaines, pour toujours plus de beauté et de majestuosité.
Plus en détail :
Une rapide étape à Kampong Thom, ville étape et commerçante, nous visitons les temples pré angkoriens Sambor Prei Kuk, situé à environ 10 km.
Il s’agit d’une centaine de temples éparpillés dans une forêt, et excepté les moustiques, on ne croise pas grand monde. Une belle étape à mi-chemin entre Phnom Penh et Siem Reap, du calme avant de subir, on imagine, les foules d’Angkor.
Nous prévoyons un plus long séjour à Siem Reap et nous louons pour l’occasion un appartement. Une belle surprise en arrivant, l’appartement est immense, bien équipé, piscine sur le toit de l’immeuble, et franchement pas cher du tout.
Les filles saute de joie et à l’unanimité, nous sommes tous heureux de trouver une cuisine et de pouvoir cuisiner. Nous commence à en avoir marre du restaurant tous les jours, matin, midi et soir. La semaine défile entre visite d’angkor, musée, balade, marché, anniversaire de Camille 11 ans. Comme elle nous demande depuis le départ, les chevaux… Est-ce qu’il y a des balades à cheval ? Question récurrente que l’on entend à chaque étape du voyage. Ce matin, nous lui avons fait la surprise, réveille à 6h et Damien la conduit au happy Ranch pour une balade de 4h.
Pour ce qui est du site d’Angkor, nous avons choisi de faire la visite sur une journée. Le site est tellement grand qu’on peut aussi visiter angkor en 3 jours, une semaine.
Nous sommes heureux de pouvoir tourner la page des temples, on a promis aux filles que c’était le dernier que nous visitons, avec Angkor. C’est tellement grands qu’on arrive toujours à trouver des petits coins sans personne.
Les lieux sont magnifiques et méritent leur titre : Le plus grandiose de tous les temples.
La forêt tropicale qui l’entoure et domine l’architecture y est pour beaucoup.
Les temples immenses et impressionnants d’Angkor Vat, la sérénité et splendeur du Bayon orné de 216 visages à l’expression énigmatique, le triomphe de la végétation dans les ruines du Ta Prohm, les lianes enchevêtrées, les galeries effondrées, les blocs de grès renversés…
On ne peut qu’admirer le travail de restauration réalisé depuis de nombreuses années.