Plage, Mer de Chine transparente… méduses

14/05/2018- île Cham
Nous voilà tout fraîchement débarqué sur l’île Cham, juste en face d’Hoi An, on nous propose une maison d’hôte. 2 chambres dont une grande sous les toits pour les filles et balcon avec vue sur le ponton.

Nous décidons de nous poser 4 jours sur l’île et profiter de la mer pour nous rafraîchir. Le coin nous plait et ne savons pas ce que l’on risque de trouver par la suite. Nous voulons profiter des 2 mois qu’il nous reste, éviter les trajets trop long, limiter les déplacements. Nous avons fait le choix de faire une croix sur la Mongolie, c’est très loin, des démarches à faire pour les visas (qui ne sont pas donnés). Idem pour la Chine. Vu le nombre de documents à fournir pour pouvoir obtenir un visa chinois, nous croisons les doigts pour obtenir les visas de 72h, car notre dernier vol est Pékin – Paris. En tout cas les billets Phnom Phen – Pékin sont achetés. Nous ferons une prolongation de visa soit au Vietnam, soit au Cambodge.

En attendant, nous voilà avachis sur une plage de sable blanc, à l’ombre des cocotiers, oui parce qu’en plein soleil on cuit littéralement. De notre petit coin, nous observons le flux incessant des speed boat décharger ses touristes Chinois venu passer 1h à tout casser sur la plage. Après 16h, la plage redevient quasi déserte, comme avant 10h.

Après avoir découvert une magnifique plage à 20 minutes, nous rachetons 2 masques et tubas. Nous avions abandonné les autres en Thaïlande. Les fonds sont splendides avec ses coraux et ses petits poissons colorés. Nous nous sommes même offert une excursion de snorkeling pour pouvoir aller un peu plus loin.

Après 4 jours à barboter dans une eau transparente, nous quittons cette île paisible, où les nuits furent assez courtes. Les soirs, les karaokés s’en donnent à cœur joie, et franchement je ne sais pas si avoir l’oreille musicale est une histoire de culture, mais javais l’impression qu’ils chantaient tous vraiment faux. Et le matin, dès 5h, les pêcheurs s’activent pendant que d’autres font leur sport sur la jetée.

Nous voilà de retour à Hoi An. Étrange sensation de retourner dans un lieu que nous connaissons déjà.
J’apprécie beaucoup de retrouver le confort d’une literie moelleuse, car il faut dire qu’ici les matelas sont souvent très très durs. Et ce que j’apprécie encore plus c’est son calme.
Dernière journée dans cette ville que nous aimons beaucoup. Plage, tour en vélo et nous grimpons dans un bus couchette pour rejoindre Nha Trang. Et c’est un bus avec des vraies couchettes !

Nha Trang

Vers 5h30 du matin, le bus nous dépose dans le centre ville de cette grande cité balnéaire. A cette heure, les températures sont supportables et nous rejoignons à pied avec nos gros sacs l’hôtel Alibaba. Les chambres ne sont pas encore disponibles mais nous pouvons décharger notre barda. Direction la plage pour patienter et se réveiller pour de bon. Malgré l’heure matinale, il y a déjà du monde sur la plage, les touristes qui profitent d’un peu de fraîcheur, et les Vietnamiens qui viennent faire leur tai chi. Malgré ses barres d’immeubles le long de la plage, sorte de La Baule, nous apprécions la plage et son eau transparente. 7h passé, des petits estomacs réclament leur petit-déjeuner. Nous avons juste à nous retourner pour entrer au Louisana Breawhouse (nous apprendrons ensuite que c’est le lieu branché du coin). Les prix sont plutôt élevés, mais tant pis, rien n’est ouvert à cette heure dans le coin, et finalement les plats copieux sont délicieux. Nous restons là en attendant d’avoir nos chambres, et passons une partie de l’après-midi au calme dans nos chambres climatisées.

Le lendemain, nous décidons d’aller au Parc d’attraction Vinpearl Land, une île dédiée à ce parc. C’est plutôt une belle surprise. A part la chaleur, le parc est tellement grand qu’on ne ressent pas la foule (aucune queue avant les attractions). Je ne m’attarde pas là dessus, les filles ont chacune écrit quelque chose. En bref on a passé une bonne journée.

Jungle Beach à Doc Let

Après une très bonne nuit pour chacun, nous quittons Nha Trang. Ici les touristes russes sont omniprésents, les restaurants embauchent même des rabatteurs russes.
Un taxi nous conduit à Doc Let, à Jungle Beach plus exactement, « un endroit isolé » comme le décrit le Lonely planet. J’ai beau tourné le guide dans tous les sens, certain lieux ont franchement besoin d’une mise à jour. Jungle Beach n’a plus rien d’un petit endroit reculé.
Le village plus en amont a gagné du terrain tout le long de la plage. Donc nous voilà coincé entre les villageois qui font sécher les algues sur la plage, car ici on vit de l’exploitation du goémon, et de l’autre côté des ouvriers sont en train de construire un hôtel 4 étoiles. Il y a même une dizaine d’ouvriers qui sont en train de tamiser le sable avec de petits filets pour nettoyer la plage. Et s’en oublier les karaoké qui crachent leur sons à n’importe quelle heure.

C’est vraiment dommage, le lieux ne manque pas de charme, les cabanes en bambous sont originales, le jardin est joli, la plage est propre et la mer transparente (mais envahie de méduses). La formule pension complète est très intéressante 600 000 dong par adulte, moitié pour les enfants, gratuit pour notre baby Maëlle), on y mange très bien. Nous profitons quand même des lieux pendant trois jours. Programme de farniente ; hamac, bouquins, une bonne session de classe… balade dans le village, mais ultra rapide, il n’y a qu’une seule rue.
Même problème ici que dans beaucoup de village, en l’absence d’égouts, les rivières deviennent de vrais dépotoirs (on aperçoit un peu de tout dans l’eau je vous laisse chercher la tête de vache).

Après deux nuits, nous grimpons sur les hauts plateaux du sud-ouest du Vietnam pour rejoindre Dallat à 5h de bus. Nous allons y chercher un peu de fraîcheur, ses villas coloniales et ses fermes. Un paradis parait-il pour les maraîchers. C’est un endroit un peu singulier, la majorité du pays est accablé par la chaleur tropicale et dominé par les rizières.
Je suis en train de me battre avec mon siège couchette qui ne veut pas rester incliné. Les bus couchette c’est très bien quand on veut dormir, sinon pfff…. et j’ai un peu peur, nous apercevons de plus en plus de serres au fur et à mesure que nous approchons.

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