Valparaiso, tags, graffitis et fresques

Avant de rejoindre la ville aux milles couleurs, nous faisons une petite pause à Calama pour nous rapprocher de l’aéroport. Les habitants de la région, des mineurs pour la majorité, viennent pour faire leurs courses, ou autre. L’ambiance ici est un peu particulière et il semblerait en dehors des grand centres commerciaux il n’y ait pas grand chose à faire.

Dernier jour de l’année, ce soir nous fêterons le nouvel an. On va quitter Valparaiso parce que les prix sont triplés aujourd’hui, et surtout, c’est une nuit de folie, avec un feu d’artifices extraordinaire, mais les enfants sont un peu jeunes pour ça.
Valparaiso et ses 42 collines, ses ascenseurs et ses tags dans toute la ville. A Santiago, on m’avait parlé d’un city tour en français, donc une fois les sacs posés (tous le monde s’est réveillé à 4h00 ce matin pour l’avion) nous participons à une visite guidée très inintéressante de 3h00 dans les rues de la ville. Cette ville est incroyable, les maisons s’imbriquent les unes dans les autres, interdiction d’avoir la même couleur de façade que celle de son voisin.

C’est un vrai festival de couleur, et les tags, les graffs, et les fresques murales sont partout(j’ai pris 254 photos…).

Les enfants se sont calmés, et ils sont presque des anges. Le soir, nous mangeons juste en bas de l’hostal, dans un resto aux spécialités chiliennes, arrosé de bon vin, et accompagné d’un musicien et chanteur très agréable. Les enfants s’endorment en 5 minutes, et on peut profiter de la soirée tranquillement.
Le lendemain, autre city tour, sans guide cette fois, dans d’autres quartiers de la ville.
Le soir nous dégustons des empanadas en face de l’hostal, et je suis invité à boire un verre de vin dans la cuisine, alors que tout le monde est couché. La maîtresse de maison, séparée vit avec sa fille dans une pièce, alors que tous les lits sont loués chaque jour (+ ou – 15 personnes). Elle compte économiser ainsi pendant 2 ans et ensuite acheter ailleurs et placer une gérante ici. Beau projet, mais actuellement sa fille vit ce manque d’intimité assez mal, et reste enfermée dans sa chambre.
Après le petit déjeuner au pain français et vrai café, nous prendrons un collectivo pour Horcon, petite cité balnéaire où une cabane nous attend.

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