Le désert d’Atacama

Ça y est, Noël est déjà derrière nous !!!
Nous avons retrouvé Seb et Alice à Santiago, la capitale. Très agréablement surpris, d’une part avec notre hôtel, auberge de jeunesse immense, et les nombreux parcs alentour. Nous repartons le lendemain vers Calama, en avion, et San Pedro de Atacama en Bus.
Le 24, on parcours la petite cité de terre, où pullulent les agences de voyage ( + ou – 50 un ). Il semblerait que le centre n’ait pas trop changé. Les enfants de leur coté fabriquent un sapin de noël, avec le papier d’emballage plastique récupéré sur les sacs dans l’avion. Quelques objets trouvés dans la rue, du papier colorié, des pierres peintes, et voilà! Le tour est joué.

Les filles sont gâtées : tablettes pour Camille et Romane, MP3 pour Maëlle, des Playmobils pour les deux dernières, plus des livres et des dessins ramenés de France par Alice. Nous sommes gâtés aussi par des virements d’argent par nos parents (Mamiline et papi Pit).

Le lendemain, il faut se lever, parce que l’agence de location de vélo est débordée, quasi toutes les autres sont fermées. Nous partons donc vers las quebradas del diablo, en passant devant des ruines pré incas. J’ai Matthieu et Maëlle dans la charrette derrière moi, et les chemins, tantôt de pierres, tantôt de sable sont épuisants. D’ailleurs, Noémie tombera à l’aller, et Romane au retour. Les paysages sont encore différents, et la chaleur de mi journée est étouffante.

Le soir, Mag et Alice vont observer les étoiles, ou plutôt prendre un cours d’astronomie. Elles rentreront à 2h00 du mat, ravies mais épuisées.

Le lendemain, nous embarquons, tous les 9, avec un guide et un chauffeur dans un mini van, direction le désert le plus aride du monde. Nous commençons par deux lagunes côte à côte, les yeux du désert, profonde de plusieurs dizaines mètres, sans véritables explications. Le désert d’Atacama, est un grand salar, avec des milliers de m3 d’eau drainées sous la surface, et quelques plantes survivent très bien dans cet environnement. Nous nous rendons ensuite dans la vallée de Jerre, où en plein milieux du désert, une quebrada est cultivée, grâce à l’irrigation déjà présente il y a des milliers d’années (cf pierrogliphes, peinture rupestre).

Les enfants sont exécrables depuis notre arrivée à San pedro : ils crient, se battent, poussent des colères inexpliquées, et tous les 5. On n’avait pas encore vu çà depuis notre départ.
Ainsi, les Beven font l’impasse sur la vallée de la Lune, pour se retrouver tous les 4, et se reposer, pendant que nous Profitons de ces paysages lunaires impressionnants. A voir, même si l’abondance de touristes créer des bouchons.

Le lendemain, 400 km nous attendent pour découvrir la région, du salar aux volcans, on apprends plein de choses sur la géologie des lieux.

Le séjour dans le désert s’achève par une nuit à Calama, ville minière et pas très sécuritaire

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