Central Java ou l’eau omniprésente

Tout d’abord, un Grand merci à Servas Central Java !!!

Nous avons été pris en charge, dès notre sortie de l’aéroport, par Nadia, et son chauffeur. Elle nous a ensuite emmené dans sa maison et sa maman nous a accompagné pendant les 2 jours de visite guidée de Jakarta et sa région. Les indonésiens de la capitale sont à cent à l’heure, et Nadia qui veut organiser notre séjour, envoie des textos à la vitesse de la lumière… Si bien qu’on est un peu perdu entre les différentes personnes et les noms de ville ou village !!!
Après les 15 jours de conduite en NZ, je rêve d’une plage et de farniente… Mais nous allons devoir patienter un peu.

Après Nadia, nous rencontrons Damas, qui nous emmène chez lui aussi, et tout le village vient nous saluer. En fait, ce n’est que sa famille (grands parents, parents, oncles et tantes, cousins et cousines, plus les enfants), ils vivent tous dans des maisons différentes, mais sur le même terrain.
Ici aussi, un grand bassin pour les poissons chats, une rivière le long de la maison, et comme depuis notre arrivée, il pleut.

Nous allons, avec lui et son fils, découvrir les ruine de Borobudur, et passeront plus de temps dans le labyrinthe d’échoppe que sur les ruines en elles même : les filles en ont marre de poser pour les selfies !!!

Enfin, à quelques kilomètres plus au nord (2h de voiture) à Ngadirejo, nous rencontrons John et Suzan, professeur d’anglais qui est ravi de nous présenter ses élèves et ses collègues de travail. Nous sommes un peu à l’étroit chez lui, et nous refusons après deux nuits de rester plus longtemps… La plage nous attend.

Grace à Servas, nous avons pu être immergé au plus près de la culture javanaise, ou l’hospitalité rivalise avec l’Afrique ou le Pérou. Partout, on avait l’impression d’être des rois, et les sourires sur tous les visages atténuent la fatigue de la route. En pleine saison des pluies ( il n’y a que deux saisons ici), la transpiration, la pluie, les bassins de poissons, les ruisseaux, les gouttières et les robinets qui fuient, j’ai l’impression de me liquéfier.

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