Dans les tentacules de Jakarta

Aujourd’hui 38 ans… le même jour qu’Ajnis.

Notre long trajet d’avion s’est bien passé, en parti grâce aux écrans et différents films et dessins animés en français.
Chose que nous n’avions pas calculé, nous avons 6h de décalage avec la NZ et 6h de plus qu’en France.
A 17h30 nous atterrissons à Jakarta, fatigués et abrutis par la chaleur étouffante.
Nadya, une étudiante rencontrée par le biais de Servas, vient nous chercher avec son chauffeur. La belle vie quoi!

Nous arrivons dans leur grande maison où elle habite avec sa maman Ajnis, et 3 autres personnes qui s’occupent de la maison.
Nous découvrons ainsi l’hospitalité indonésienne.
Le soir, Camille et Romane s’endorment tout habillées dans leur lit, pendant ce temps nous partons acheter Nasi Goreng et Mi Goreng, spécialités du coin.

Dès le lendemain matin (nous nous réveillons à 4h du matin à cause du décalage), nous partons avec Nadya, Ajnis et le chauffeur Tamis, à la découverte de cette ville tentaculaire.
Ainsi nous avons accès à différents endroits en leur compagnie. Journée très intéressante, mais fatigante.

Le vendredi, elles nous emmènent près de Bogor, pour découvrir un petit coin de paradis où nous pouvons nous baigner dans une rivière et ses cascades.
L’endroit est prisé par les indonésiens le weekend, mais surement mal connu des étrangers, nous nous prêtons au jeux des selfis avec eux. Ce qui étonnait beaucoup les filles.
Puis direction un parc animalier, un aménagement à but éducatif qui a pour mission d’accueillir les écoliers et de les faire participer. Ils peuvent nourrir les différents animaux, comme dans une ferme, planter du riz…
Il y a aussi un immense potager.

Aujourd’hui, samedi 20 janvier, nous quittons nos supers hôtes qui nous ont accueillis comme si nous faisions partie de la famille et qui nous ont permis d’être immédiatement plongé dans cette culture.
Nous sommes conscient que nous étions accueillis dans une famille aisée et ayant les moyens de nous recevoir, ce qui je pense n’est pas le cas d’une grande majorité d’habitants de Java.
En tout cas, j’ai eu le droit ce matin dès le réveil de souffler mes bougies en compagnie de Ajnis, née le même jour.

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