Lac Toba, nord Sumatra

Nous voilà arrivés dans la jungle, après une journée de transport, où le chauffeur, bien qu’expérimenté, manqua de peu de s’endormir sur les routes en vraiment piteux état, entre Parapat et ici. Plusieurs pauses café ont été nécessaire pour vaincre cette épopée de 8 ou 9 heures…

De Parapat, 5 jours plus tôt, nous avions embarqué sur le ferry, direction l’île (ou la presqu’île) de Samosir, sur le plus grand lac de cratère du monde, le lac Toba. Les énormes enceintes crachaient la musique, et j’avais l’impression d’être dans un film, armé dans l’hélico, en survolant les plaines du Vietnam…

Le bateau nous déposa devant notre hôtel, et une fois les sacs posés, nous avons pu déguster les plats traditionnels (les filles nous surprennent par leur patience, il faut souvent attendre une heure entre la commande et le service…).
La première nuit se passe bien, ici, c’est catholique, et les minarets sont muets, même si on s’interroge sur la nature des petits pas au plafond.
Une petite balade dans le village le plus proche, où l’on peut découvrir la traditionnelle architecture Batak, et même les vestiges de pierres datant de plusieurs siècles. L’île Samosir, est finalement très grande, et pas aussi vallonnée que Belle île en mer, mais j’ai des doutes sur notre capacité à pédaler plusieurs jours pour la visiter. Nous louons donc des scooters, et mag est ravie de découvrir à 38 ans la joie de monter les côtes sans forcer (Première fois pour elle!!!)

Nous enchaînons les plages et les marchés, où période non touristique oblige, les prix sont facilement négociables, et remplissons une boite pleine de souvenirs pour envoyer en France. (on a d’ailleurs toujours le colis sur les bras, parce que le timbre nous coûte plus cher que le contenu…)
Nous changeons d’hôtel après 3 nuits, Romane a surpris un énorme rat dans notre cabane, et nous rapprochons d’une cascade, où je suis le seul à pouvoir accéder au pied et surtout redescendre. Ce jour là, Mag manque de peu d’écraser un serpent orange !!! et les moustiques ont fait leur travail…
Dans ce nouvel hôtel, pourtant moins cher, le petit dèj est inclus, et il y a une piscine (trop chlorée à mon goût, mais les enfants s’amusent bien), et le lac tout proche avec son eau transparente nous appelle pour nous rafraichir.
Le resto de l’hôtel est aussi délicieux, mais le meilleurs plat qu’on ai goûté est surement le poisson cuit au BBQ, dégusté après une bonne heure et demi d’attente (il fallait aller chercher le poisson frais!), dans une petite bicoque surplombant le lac Toba.

Après les 5 jours en bord de mer (Batu Karas), ces 5 jours au bord du lac, sans mosquées sont encore plus reposants, et nous partons pour faire des randonnées dans la jungle, frais et dispo, requinqués comme aux premiers jours du voyage.

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