Mendoza, à la recherche de l’ombre

Nous voilà arrivés après 19h de bus depuis San Martin de los Andes jusqu’à Mendoza, il est 8h30 du matin et il fait déjà très très chaud. On arrive à récupérer shorts, tee-shirt et sandales en haut de nos sacs pour pouvoir nous changer rapidement.
Celeste nous accueille à l’appartement pour que nous puissions déposer nos affaires et nous repartons illico nous promener. Le logement est occupé jusqu’à midi, et il faut ensuite qu’elle le prépare pour nous.
Nous nous dirigeons vers le grand parc de San Martin sous un soleil de plomb. José de San Martin, le Libertador qui a libéré l’Argentine, le Chili et a aidé la Bolivie également. Le général a fini par tomber en France à Boulogne-sur-Mer. De grands platanes longent toutes les rues de la ville et nous apprécions énormément leurs ombres qui recouvrent les trottoirs. Le parc est immense et malgré la chaleur il y a beaucoup de monde venu faire du sport, course à pied (ça me manque un peu j’avoue), vélo, roller… il y a même une course d’avirons.

Nous retournons à l’appartement fatigués, la nuit dans le bus ne fut pas des meilleures et la chaleur y est pour quelque chose aussi. Nous découvrons l’appartement situé à mi-chemin entre le parc et la place historique. Il s’agit d’un vieux bâtiment avec ses murs épais et très bien aménagé, en tout cas selon mes goûts. Camille en fait le tour avec la caméra de Damien.

Le dimanche nous avons rendez-vous en fin d’après-midi avec Eli (Elisabeth) et Diego de Servas. En bus nous rejoignons le centre de Lujan de Cuyo, petite commune accolée à Mendoza, où Eli vient nous chercher en voiture pour nous amener un peu plus loin dans les montagnes dans leur pépinière. Pour les filles: « Youpi ! un pick-up 4×4 ! ».
Nous découvrons un endroit magnifique au bord del rio Mendoza. Et je me répète encore, mais nous sommes vraiment ravie de pouvoir rencontrer des gens du coin et de pouvoir partager avec eux un peu de temps, merci beaucoup à Servas.
Depuis 6 ans, Eli et Diego ont entrepris d’ouvrir une pépinière « Organico » (Bio) et il semblerait qu’ils aient réussi leur pari. Nous partageons le repas du soir avec eux et Hugo, un étudiant qui vient les aider de temps en temps.

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