Tam biêt Vietnam

Dalat

Nous sommes arrivés à Dalat dans une grande ville appelée ‘’Le Petit Paris’’. Situé à 1500 mètres d’altitude, la ville profite de sa fraîcheur, avec d’élégantes villas coloniales et les fermes alentours cultivant fraises, fleurs…
Ce sont les colonies françaises qui s’y installèrent.
En partant ils laissèrent derrière eux résidence secondaire ainsi qu’une ambiance européenne.
Les Vietnamiens n’ont pas hésité à copier quelques monuments, comme la Tour de radio en Tour Eiffel, les carrioles à cheval, et même un mini Moulin Rouge.

Nous sommes allés à folie Hang Nga, une maison très originale.
Difficile de la décrire en quelques mots. Il s’agit d’un délire artistique en béton, les pièces ont des formes organiques, des petites passerelles en forme de liane qui montent et qui descendent dans tous les sens.
Cette maison faisait penser aux oeuvres de l’architecte Gaudi. Imaginée par sa propriétaire Mme Dang Viet Nga ,  »la maison folle’’ne cesse d’évoluer depuis sa création en 1990. Formée à Moscou et titulaire d’un doctorat en architecture. Maintenant c’est un hôtel, et j’aurais adoré dormir dans une des chambres.

Le lendemain nous sommes montés dans un taxi avec un guide français, pour visiter Dalat et sa région. Nous avons visité pas mal de choses. Ici, il y a beaucoup de serre, depuis 15 ans, ils ont imité la culture des Pays-Bas pour améliorer le rendement. Et cultivent des fleurs, des fraises, des avocats, des tomates, des tomates cerises, etc. Plein de sortes de légumes différents.

Nous avons aussi vu une fabrique de café, avec pour spécialité le café de la belette. C’est un café très cher et qui est uniquement consommé au Vietnam. La nuit, pendant la saison de la récolte, octobre, novembre, décembre, les belettes mangent les fruits des caféiers, mais ne digèrent pas les graines. Les excréments sont donc ramassés, mis à sécher pendant un mois au soleil, puis nettoyés. Le café ainsi obtenu est paraît-il plus fort que le café normal.

Ensuite, nous sommes allés à la Fabrique de soie du Cuong Hoan. On a découvert toutes les étapes de la production : Le tri des cocons, le dévidage du fil, peinture, tissage. Des familles élèvent les vers à soie et les vendent ensuite à la fabrique. Les œufs mettent normalement six mois à éclore, mais pour accélérer le processus, il mettent des plaquettes remplies d’oeufs de vers à soie, gros comme des graines à couscous, dans des frigo pendant une semaine. Le ver met ensuite 28 jours pour passer de la taille d’une petite fourmi, à celle d’une grosse chenille, en mangeant des feuilles de mûrier. Pendant 3 jours les vers s’enroulent dans presque 1000 mètres de fil de soie et ils fabriquent ainsi de jolis cocons blanc tout doux. Les cocons sont plongés dans l’eau chaude pour rendre le fil plus solide, et des femmes les accrochent 5 par 5 pour dérouler le fil d’un cocon, il ne forme qu’un seul gros fil. Les bobines ainsi obtenues sont misent à sécher puis tissées. Ici les machines sont automatisées et pour créer les motifs ils utilisent des plaques à trou comme les harmoniums.

Nous avons ensuite rendu visite à un petit village d’une minorité ethnique, les Chim. Ici ce sont des familles matriarcales. Ce sont les femmes les chefs de famille, elles gèrent l’argent. Quand une fille se marie, c’est le mari qui vient vivre dans la famille de la femme, et c’est le mari qui change de nom et qui prend celui de son épouse. À la naissance d’une fille, la famille organise un grand buffet avec cochon, poulet, mais si c’est un garçon il ne se passe rien.

Can Tho

Nous nous sommes levés à trois heures du matin pour prendre un bateau sur le Mékong. La dame qui conduisait le bateau nous a fait des couronnes, des bracelets, des cannes à pêche avec, des crabes, des poissons, des poules d’eau, des bouquets de fleurs et des sauterelles. Juste avec une branche de palmier. Nous avons visité un marché flottant. C’était des gros bateaux avec des fruits et des légumes, mais pas de viande ni de poisson.
Chaque bateau avait un grand et haut bambou avec ce qu’il vendait accroché dessus. Par exemple si un bateau vendait des patates et des carottes, il accrochait en haut du bâton des carottes et des patates douces.
C’était très beau car il y avait plein de couleurs.

Ensuite nous sommes passés dans des petits canaux avec de la verdure tout autour et le guide nous a montré les cultures. Puis direction le guest house.

Mes top 3 et mon flop du Vietnam !!!

-En premier, j’ai préféré Hoi An car les soirs toutes les lanternes étaient éclairées, il y en avait de toutes sortes et de toutes les couleurs. Mais surtout il y en avait des millions. Il y avait de magnifiques maison en bois, pas de gratte-ciel, ni de circulation dans certains quartiers. Et comme le centre-ville est touristique, les rues sont entretenues et la verdure est très présente.

-En deuxième j’ai préféré l’île de Cham, car nous étions les seuls touristes à dormir trois nuits. Et j’ai adoré faire du snorkeling car la mer était transparente et j’ai vu des poissons de toutes les couleurs.

-En troisième j’ai préféré le parc d’attraction nommé ‘ Vinpearl Lande’.

–Ce que j’ai le moins aimé du Vietnam, c’était à Hué, de visiter le palais, ses temples, et sa circulation était horrible, beaucoup trop dense.

print