Thakhek et Konglor. Ah Laos quand tu nous tiens !

Après une courte étape à Vientiane où nous avons surtout cherché l’ombre, voir la clim, nous descendons le long de la frontière avec la Thaïlande.

Le bus nous dépose à Thakhek, ville assez paisible où tout semble fonctionner au ralenti. Après quelques négociations, nous dégotons un tuktuk pour la journée et découvrir les différentes grottes du coin. Et oui c’est reparti pour des grottes !
Les filles râlent un peu… beaucoup. Mais finalement, comme l’environnement est tellement magnifique, la journée se passe plutôt pas mal.
Ici, nous sommes presque tout seul sur les chemins et la nature est omniprésente, pour l’instant l’impact humain reste quasi inexistant.
Notre dernière visite « Giant Wall », celle que Damien tenait vraiment à voir, restera pour nous un mystère. Nous avons eu beau tourner en rond, nous ne l’avons jamais trouvé. En retournant au tuktuk, notre chauffeur rigolait bien.

Le 29 avril, nous partons en camion pour Kong Lo, un petit village à 145 km au nord. Il nous faudra cinq bonnes heures, au lieu des quatre heures indiquées, pour arriver à destination, et trois moyens de transport différents.
Le paysage nous fait oublier la fatigue du transport. Nous avons longé la plaine entourée de montagnes noires. On imagine un paysage complètement différent lors de la saison des pluies avec les rizières vertes à perte de vue.
Nous avons visité la grotte de Kong Lo en barque. 7 km de tunnel, pour retrouver la lumière de l’autre côté de la montagne. C’était juste incroyable ! L’eau était transparente, la voûte s’élevait à plus de dix mètres au dessus de nos têtes. De quoi être réconcilié avec les grottes ! (« Les grottes sans bouddhas » préciseront les filles)

print